Tenryu-ji, un des plus beaux temples d’Arashiyama

Le quartier de Arashiyama, à l’Ouest de Kyoto, est un endroit magique. C’est beaucoup moins urbanisé, moins de voitures, beaucoup de verdure (mais également beaucoup de touristes).

Je poursuis ma visite, en repassant à côté de la bambouseraie. Les travaux de remise en état suite aux typhons avancent rapidement. Une nouvelle zone est de nouveau accessible. Mais je ne m’attarde pas, je file vers le temple Tenryu-ji.

Je n’ai pas du arriver par l’entrée principale, je me retrouve complètement à l’arrière. La personne au guichet me dit que depuis cette entrée je ne pourrai voir que le jardin, et pas l’intérieur du temple. Ce n’est pas grave, c’est principalement le jardin qui m’intéresse.

Ce n’est pas vraiment un jardin typiquement japonais comme on se l’imagine, du moins sur la première partie. Il y a beaucoup de plantes, les allées sont chargées. Ici, le dépouillement n’est pas de rigueur.

C’est quand même beau, mais ce n’est pas forcément le style que je préfère. Je continue, le chemin grimpe en haut d’une petite colline pour avoir une vue d’ensemble. Et là je découvre autre chose…

A côté du temple, un sublime jardin japonais, organisé autour d’un étang et de ses nombreuses roches.

Le contraste est saisissant avec la première partie de la visite, et je ne regrette pas de l’avoir faite dans ce sens.

Un grand jardin sec sépare les bâtiments de l’étang, avec son gravier blanc et ses tapis de mousse. Je remarque tout de suite les magnifiques pins, notamment ce pin rouge (qui tire son nom de la couleur légèrement rougeâtre de l’écorce).

Face à l’étang, des pins et des érables qui changent progressivement de couleurs. Au loin, les montagnes. C’est extrêmement calme, malgré que l’on ne soit qu’à quelques dizaines de mètres de la bambouseraie et de sa foule grandissante de touriste.

Le temple en lui même est remarquable, avec son architecture traditionnelle en bois, ses tatamis au sol. Même s’il s’agit du plus important des 5 grands temples de Kyoto, c’est surtout pour son jardin que l’on vient le visiter.

Toutes ces aventures mettent en appétit, et à Arashiyama (comme partout au Japon d’ailleurs), il y a toujours de quoi se faire plaisir. Je remarque une petite cabane en bois, à l’intérieur deux filles préparent des nouilles.