Le juge supérieur pour l’Angleterre et le Pays de Galles pense que la loi britannique doit être mise à jour en tenant compte des smart contracts basés sur la blockchain.
Le baron John Thomas de Cwmgiedd, Président de la Cour Suprême pour L’Angleterre et le Pays de Galles, a donné son avis sur la blockchain devant la Commission Légale britannique (commission indépendante qui contrôle les développements légaux et recommande des réformes au gouvernement).
Selon lui, la loi britannique doit s’adapter et ne pas se laisser distancer par l’économie digitale.
Il a cité les efforts de la Commission Européenne, bras exécutif de l’Union Européenne, afin de se maintenir à jour vis-à-vis de la crypto-économie et suggéré que la Grande Bretagne devrait faire de même.
« La Commission Européenne considère qu’un changement législatif sera nécessaire pour traiter les nouvelles formes de contacts, telles que la blockchain et les smart contracts. Je n’ai aucuns doutes que nous devons nous aussi adapter notre loi en ce sens. »
L’année passée, de nombreuse instances juridiques ont donné une base légale à la blockchain et aux smart contract, tels que l’Arizona, le Vermont ou encore plus récemment l’état du Delaware.
Dans son discours, Thomas a mis en doute le fait que ce processus doive être réalisé «de façon traditionnelle » par les instances juridiques étant donné le contexte particulier de cette nouvelle ère numérique.
Bien qu’il ne milite pas activement en faveur d’un changement des règles numériques britanniques, son approbation, étant donné sa position, est un atout majeur pour la technologie blockchain.