Déjà on s'entend que le problème c'est la réutilisation direct de cette eau non traitée. Déféquer en pleine rue, dans un cours d'eau où l'eau courante et potable ne sont pas à porter est un réel problème de santé. Chez les animaux aussi on retrouve la transmission de maladie via les selles ( maladie de carré, hépatite, vers, parvovirose etc.).Tu soulèves un point intéressant @grandpere. Je comprends ce que tu veux dire et je suis d'accord avec ces notions environnementales.
Et il n'y a pas que le côté santé, il y a le côté sécuritaire des femmes. Un homme peut bien pisser debout sans tracas, pour une femme c'est plus compliqué, le risque d'agression est multiplié puisqu'elle doit s'isoler. Il y avait des statistiques à ce sujet d'ailleurs, je vais tenter de les retrouver.
"Une étude a démontré que les femmes en Inde passent 97 milliards d’heures à chercher un endroit sécuritaire où aller aux toilettes.".
On dit qu'elles ont peur, étant donné que les installations se retrouvent souvent dans des endroits éloignés et isolés. Elles évitent de boire pour ne pas à avoir à y aller trop souvent et elles y vont en groupe ...On aborde effectivement le sujet dans l’article que j'ai mis en référence @crunchmomqc.
Énorme le temps passer @ancolie ! C'est le stress constant en fait.
Mon propos voulait tout simplement illustrer l'évolution de nos comportements et nos modes de vies à travers l'histoire.
Jeune, j'ai vécu à la ferme sans électricité sans toilette. Nos déjections s'ajoutaient à celles des animaux de la ferme pour enrichir les sols. Nous vivions près de la nature!
Aujourd'hui, nous vivons dans un contexte urbanisé et je doute fort que nos espaces verts pourraient absorber les quantités de solides et les odeurs!
Quand aux risques d'agression, avant il y avait des écoles pour garçons et des écoles pour les filles. Aujourd'hui, il y a mixité mais nous avons gardé les toilettes pour hommes et des toilettes pour femmes bien que nous parlons aussi de toilettes unisexes. C'est quant même amusant n'est-ce pas?