SECRET N ° 284 The Five Kingdoms and the Secret of Vote-Com chap 15

vote-com (65)in FreeCompliments • 11 days ago

FERROKA – The Trial of Strength

Kaelos Drak, the Warlord of Ferroka, was a colossus forged in battle, a conqueror whose very name inspired fear. His exploits were legendary, his victories etched into the memory of nations. Yet on this day, in the black stone arena where he had triumphed countless times, he felt powerless.

The arena, usually filled with the roar of the crowd and the clash of weapons, was eerily silent. Only the wind whistled between the columns, carrying the scent of death and betrayal. At his feet lay the bodies of his own men—warriors he had personally trained, brothers-in-arms who had sworn to serve Ferroka until their last breath.

They had not fallen to an external enemy. No, they had slaughtered each other, torn apart by an insidious division. Two factions had emerged within the army: those who remained loyal to the power of blood, to Ferroka’s warrior traditions, and those who had succumbed to the lure of black gold—the SECRET.

Kaelos clenched his fists, his old scars burning as anger surged through him. He had faced entire armies, vanquished monstrous beasts, but never had he encountered a threat as elusive as this. The SECRET was not a sword to be shattered, nor an enemy to be crushed beneath his shield. It was an idea, a poison that seeped into the minds of men.

— "Bring me the surviving traitors," he commanded in a rough voice, shattering the oppressive silence.

Minutes later, three wounded fighters were dragged before him. Their armor was stained with blood and dust, their faces marked by pain and defeat. Yet in their eyes, Kaelos saw neither fear nor remorse. Only a glint of defiance—almost triumph.

— "Who gave you this black gold?" he thundered, his voice echoing like a thunderclap through the arena.

One of the prisoners, a young warrior with a bruised face, lifted his head with difficulty. A wry smile formed on his bloodied lips.

— "You cannot kill an idea, Warlord," he murmured, his voice weak but filled with conviction. "You may execute us… but it is already too late."

Kaelos felt a wave of rage crash against his mind. He signaled to his guards, and the traitors were executed on the spot, their bodies collapsing into the dust of the arena. Yet despite the swiftness of the act, the young warrior’s words still echoed in his head, insidious and persistent.

What if the prisoner was right?

Kaelos turned toward the horizon, where Ferroka’s mountains stood against a leaden sky. A silent dread grew within him—a fear unlike any he had known, even in the face of death. The SECRET was not an army to be fought on the battlefield. It was an invisible force, a corruption that gnawed at the very foundations of his kingdom.

He knew this day was only the beginning. The Disciples of the Shadow, as they called themselves, would not stop at sowing discord within his army. They sought to overthrow the established order, to replace the old traditions with their new doctrine.

Kaelos Drak, the titan of Ferroka, felt for the first time the weight of uncertainty. And in the silence of the arena, he wondered if he could truly win this war—a war where the enemy had no face, yet every defeat was a victory for the SECRET.

FERROKA – L’Épreuve de Force

Kaelos Drak, le Seigneur de Guerre de Ferroka, était un colosse forgé par les batailles, un conquérant dont le nom seul inspirait la crainte. Ses exploits étaient légendaires, ses victoires gravées dans la mémoire des peuples. Pourtant, ce jour-là, dans l’arène de pierre noire où il avait tant triomphé, il se sentait impuissant.

L’arène, habituellement emplie des cris de la foule et du cliquetis des armes, était étrangement silencieuse. Seul le vent sifflait entre les colonnes, portant avec lui une odeur de mort et de trahison. À ses pieds, gisaient les corps de ses propres hommes, des guerriers qu’il avait lui-même entraînés, des frères d’armes qui avaient juré de servir Ferroka jusqu’à leur dernier souffle.

Ils ne s’étaient pas battus contre un ennemi extérieur. Non, ils s’étaient entre-tués, déchirés par une division insidieuse. Deux factions avaient émergé au sein de l’armée : ceux qui restaient fidèles au pouvoir du sang, à la tradition guerrière de Ferroka, et ceux qui avaient succombé à l’appel de l’argent noir, le SECRET.

Kaelos serra les poings, ses cicatrices anciennes semblant brûler sous la colère qui l’envahissait. Il avait affronté des armées entières, terrassé des bêtes monstrueuses, mais jamais il n’avait été confronté à une menace aussi insaisissable. Le SECRET n’était pas une épée qu’on pouvait briser, ni un ennemi qu’on pouvait écraser sous son bouclier. C’était une idée, un poison qui se répandait dans les esprits.

— Faites venir les traîtres survivants, ordonna-t-il d’une voix rauque, brisant le silence oppressant.

Quelques minutes plus tard, trois combattants blessés furent traînés devant lui. Leurs armures étaient souillées de sang et de poussière, leurs visages marqués par la douleur et la défaite. Mais dans leurs yeux, Kaelos ne vit ni peur ni remords. Seule une lueur de défi, presque de triomphe.

— Qui vous a donné cet or noir ? tonna-t-il, sa voix résonnant comme un coup de tonnerre dans l’arène.

L’un des prisonniers, un jeune guerrier au visage tuméfié, releva la tête avec difficulté. Un sourire ironique se dessina sur ses lèvres ensanglantées.

— On ne peut pas tuer une idée, Seigneur de Guerre, murmura-t-il, sa voix faible mais pleine de conviction. Vous pouvez nous exécuter… mais il est déjà trop tard.

Kaelos sentit une vague de rage submerger son esprit. Il fit un signe à ses gardes, et les traîtres furent exécutés sur-le-champ, leurs corps s’effondrant dans la poussière de l’arène. Pourtant, malgré la rapidité de l’acte, les mots du jeune guerrier résonnaient encore dans sa tête, insidieux et persistants.

Et si le prisonnier avait raison ?

Kaelos se tourna vers l’horizon, où les montagnes de Ferroka se découpaient sous un ciel plombé. Une peur sourde grandissait en lui, une peur qu’il n’avait jamais connue, même face à la mort. Le SECRET n’était pas une armée qu’on pouvait affronter sur un champ de bataille. C’était une force invisible, une corruption qui rongeait les fondements mêmes de son royaume.

Il savait que cette journée n’était qu’un début. Les Disciples de l’Ombre, comme ils se faisaient appeler, ne se contenteraient pas de semer la discorde dans son armée. Ils chercheraient à renverser l’ordre établi, à remplacer les anciennes traditions par leur nouvelle doctrine.

Kaelos Drak, le titan de Ferroka, sentit pour la première fois le poids de l’incertitude. Et dans le silence de l’arène, il se demanda s’il pourrait vraiment gagner cette guerre. Une guerre où l’ennemi n’avait pas de visage, mais où chaque défaite était une victoire pour le SECRET.

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