John Nash est-il Satoshi Nakamoto ?

in LeoFinance4 months ago


Bonjour,
Depuis quelque temps, je me suis passionné pour l'OSINT, et cela fait plusieurs semaines que je me consacre à la recherche de l'identité de Satoshi Nakamoto. Après avoir lu une multitude d'articles, j'ai progressivement construit mon article. Au fil de mes recherches, je suis tombé sur des détails intrigants. J'ai également découvert un jeu fascinant appelé "HEX", avec des règles simples mais une stratégie redoutable.
Il y a quelques jours, j'ai appris qu'une chaîne de télévision, HBO, prétend avoir des informations sur l'identité de Satoshi. Pris de panique à l'idée que mes recherches soient obsolètes!

j'ai décidé de les publier ici, pour prouver que mes découvertes ont été faites avant la diffusion de cette émission, même si mon principal suspect n'est pas mentionné sur le site de Polymarket.
Je vous présente donc mon enquête, bien qu'elle soit encore inachevée.

## John Nash : Le Génie derrière Satoshi Nakamoto ?
John Nash, célèbre mathématicien et lauréat du prix Nobel d’économie, a révolutionné notre compréhension des systèmes sociaux et des interactions stratégiques avec sa théorie des jeux. Publié à seulement 21 ans, son article « Points d’équilibre dans les jeux à n personnes » est devenu un pilier des sciences sociales. Mais au-delà de ses contributions mathématiques, une hypothèse encore plus fascinante émerge : Nash pourrait-il être Satoshi Nakamoto, le créateur anonyme de Bitcoin ?
Nash n’était pas uniquement un génie des mathématiques ; il était aussi un visionnaire qui voyait au-delà des limites de son temps. Mikhail Gromov, mathématicien de renom, soulignait que Nash avait modifié de manière spectaculaire notre compréhension de la géométrie différentielle et de l'analyse. Mais son influence s’étendait bien au-delà des mathématiques pures. Dans les années 90, Nash s’est intéressé de manière intense à la question de la monnaie et de l’économie, proposant la création d'une « monnaie idéale », un concept étonnamment proche de Bitcoin. En 2002, il publiait un article détaillant cette vision, décrivant une monnaie internationale stable et non manipulable.
Ce qui est fascinant, c'est que ce concept de « monnaie idéale » trouve un écho dans les réflexions de Nash sur les crises économiques et l’instabilité monétaire. Lors d’une conférence en 2008 à Fordham, au plus fort de la crise financière, Nash prônait un standard monétaire international pour éviter de futurs désastres financiers. Il critiquait les gouvernements pour leur dépendance à des solutions temporaires, appelant à une stabilité de la valeur qui ne pourrait être atteinte qu'à travers une monnaie indépendante des manipulations étatiques — un principe fondamental de Bitcoin.
Nash critiquait également les approches économiques keynésiennes qui favorisaient l’inflation et la prolifération de « mauvais argent », contribuant à des crises comme celle des subprimes. Son idée d'une monnaie démocratiquement déterminée, qui échapperait au contrôle des gouvernements et des banques centrales, préfigure les bases mêmes de Bitcoin.
Le timing est par ailleurs intéressant : en 1995, Nash retrouve une pensée claire et rationnelle après des décennies de lutte contre sa maladie mentale. Au cours des deux décennies suivantes, Nash consacre une grande partie de son temps à voyager et à donner des conférences sur le thème de l'argent idéal, jusqu'à son décès en mai 2015. (Accident de la route dans un taxi…(À VOIR PLUS TARD)

Il déclara en 1995 :

Statistiquement, il semble improbable qu'un mathématicien ou un scientifique, à l'âge de 66 ans, puisse, grâce à des efforts de recherche continus, ajouter beaucoup à ses réalisations précédentes. Cependant, je continue à faire des efforts et il est concevable qu'avec la période de pause d'environ 25 ans de pensée partiellement illusoire qui m'a fourni une sorte de vacances, ma situation soit atypique. J'ai donc l'espoir de pouvoir réaliser quelque chose de valable grâce à mes études actuelles ou à toute nouvelle idée qui surviendra dans le futur.

Plus troublant encore, en 2004, John Nash se livre à une interview captivante avec le comité des prix Nobel, où il répond à des questions et dévoile des réflexions inattendues sur sa carrière et l'avenir de ses travaux.

Q.Vous avez dit dans votre discours, je crois, ou peut-être plus tard dans votre biographie, que vous espériez, à 66 ans, réussir beaucoup plus professionnellement. Pensez-vous avoir eu l'occasion et le temps de le faire, ou bien avez-vous principalement consacré votre temps à donner des conférences ou à voyager, à être une célébrité ?
John Nash : J'ai consacré une grande partie de mon temps à cela, mais j'ai fait des progrès dans l'autre sens. Je n'ai pas encore terminé. J'ai publié un article sur la monnaie idéale, que j'espère poursuivre avec un autre article approfondissant les idées, et j'ai vraiment l'impression d'avoir découvert un... C'est difficile à décrire... On observe une détérioration de la qualité de la monnaie dans de nombreux domaines, et cela soulève des questions. On a pu voir comment la monnaie est soudainement différente en Italie, quand ils avaient la lire et maintenant ils ont l'euro. Ils sont donc passés, de manière révolutionnaire, d'une mauvaise monnaie à une bonne monnaie comparativement. Mais qu'en est-il du reste du monde ?
Q.Même le dollar suscite quelques questions aujourd’hui.
John Nash : Oh oui, ce n'est plus ce que c'était. Le dollar était autrefois une monnaie étalon-or. Et le dollar était vraiment bon au siècle dernier, je veux dire au XIXe siècle.
Q.Je trouve ce dont vous parlez très fascinant. Quelles sont les raisons qui expliquent, selon vous, ce changement de qualité de l'argent ?
John Nash : Eh bien, c'est compliqué. Je pense que nous risquons d'aller trop loin ici… Et je ne veux pas rivaliser avec le professeur Mundell dans ce domaine. Je vais l'écouter et apprendre des choses pendant ses cours.
Q.C'est un sujet fascinant.
John Nash : Oh oui. Et j'ai d'autres domaines de recherche que je suis sur le point de publier et mon travail est vraiment lié à la théorie des jeux, un projet… et j'ai d'autres domaines d'étude. Je ne sais pas combien de temps je vivrai et ce que je pourrai faire, mais au moins je suis actif.

Le lien entre Nash et la création du Bitcoin est renforcé par ses recherches sur la monnaie numérique et décentralisée.
Dans l'interview, il exprime un certain mystère quant à ses découvertes. Il affirme avoir fait des « progrès » dans ses travaux, et bien que peu de détails soient donnés, il explique que ces recherches sont profondément liées à sa théorie des jeux.
Cette théorie, qui analyse les comportements stratégiques dans les interactions humaines, pourrait bien avoir servi de base aux algorithmes cryptographiques sur lesquels repose le Bitcoin.
Le Bitcoin lui-même, publié en 2008 par un certain Satoshi Nakamoto, repose sur des concepts de jeu coopératif où des agents autonomes agissent dans leur propre intérêt pour valider des transactions et sécuriser le réseau.
Est-ce là la continuation des réflexions de Nash sur l’économie et la théorie des jeux ?**

Dans l'interview de 2004, Nash reste humble face à ses découvertes, indiquant qu’il "n'a pas encore terminé". Il évoque également l'incertitude quant à son temps restant, mais il est indéniable qu’il était encore très actif intellectuellement à cette époque.

Son ton mystérieux, sa méfiance quant à l’avenir des monnaies fiduciaires et ses recherches inachevées laissent planer une question captivante : est-il possible que Nash, qui parlait déjà en 2004 de la création d'une monnaie idéale, ait été derrière l'élaboration du Bitcoin, qui serait lancé quelques années plus tard sous un pseudonyme ?

La théorie selon laquelle John Nash serait derrière l'identité de Satoshi se fonde sur plusieurs points qui relient ses travaux en mathématiques, cryptographie, économie, et théorie des jeux à la conception même de Bitcoin.

## John Nash et Bitcoin : Vision Partagée du Contrôle Décentralisé

L'une des caractéristiques les plus défendues de Bitcoin est sa décentralisation. Il s'agit plutôt de résoudre le problème de la double dépense sans dépendre d'une autorité centrale de confiance. Nash, dès 1954, avait déjà exploré l'idée de décentralisation dans son travail sur les « cerveaux électroniques » en décrivant une idée de contrôle parallèle :

« >L'idée est de décentraliser le contrôle avec plusieurs unités de contrôle différentes capables de diriger diverses opérations simultanées et de les relier entre elles lorsque cela est approprié. » — John Nash, Parallel Control, 1954

De manière similaire, Satoshi Nakamoto insistait sur le fait que la décentralisation de Bitcoin permettait d'éliminer les points de défaillance uniques :

« Le résultat est un système distribué sans point de défaillance unique. Les utilisateurs détiennent les clés de chiffrement de leur propre argent et effectuent des transactions directement entre eux, avec l'aide du réseau P2P pour vérifier les doubles dépenses. » — Satoshi Nakamoto, 11 février 2009

Dans sa vision du contrôle parallèle, Nash voyait déjà la nécessité d’éviter les points de défaillance uniques dans les systèmes, idée qui a directement inspiré les mécanismes sous-jacents de Bitcoin. De son côté, Satoshi Nakamoto mentionnait que Bitcoin avait été conçu pour éviter ces points de défaillance uniques, permettant aux utilisateurs de contrôler leur propre argent sans dépendre d'une autorité centrale. Ces parallèles entre les travaux de Nash et les concepts derrière Bitcoin renforcent la possibilité que Nash ait contribué directement à la conception de Bitcoin.

Une conception ancienne

En 2010, Satoshi Nakamoto déclarait que la conception de Bitcoin permettait une grande variété de types de transactions possibles, et que certaines de ces idées avaient été conçues « il y a des années » :

« La conception prend en charge une grande variété de types de transactions possibles que j'ai conçus il y a des années. » — Satoshi Nakamoto, 17 juin 2010

Cela pourrait être une allusion directe à des réflexions que Nash avait eues bien avant la création de Bitcoin, lorsqu’il explorait la manière dont les systèmes distribués pouvaient être appliqués à des concepts économiques et monétaires.

Un esprit «extropien » Selon Hal Finney

Hal Finney, l’un des premiers contributeurs au projet Bitcoin et cryptographe renommé, connaissait les travaux de Nash. Finney a mentionné qu'il trouvait des similarités troublantes entre les traits de caractère de Nash et ceux qu'il observait chez d'autres pionniers du mouvement cypherpunk et extropien. Nash avait, en effet, une fascination pour l’informatique, la science-fiction, et les « machines pensantes » qu’il considérait supérieures à l’homme à certains égards. Finney a résumé cela ainsi :

« Ses héros étaient des penseurs solitaires comme Newton et Nietzsche. Il était fasciné par les machines pensantes et par l’idée de races extraterrestres d’êtres hyperrationnels. » — Hal Finney

Ces caractéristiques font écho aux idéaux de Satoshi Nakamoto et du mouvement cypherpunk : un attrait pour la rationalité, l’indépendance technologique, et la recherche de systèmes qui transcendent les faiblesses humaines.

Cependant, il est désormais établi que, suite aux révélations des échanges d'emails entre Adam Back et Satoshi Nakamoto, c'est Adam Back qui fait remarquer à Satoshi la ressemblance frappante entre le b-money de Wei Dai et son projet de monnaie électronique (correspondance datée des 20 et 21 août 2008). Après cet échange, Satoshi contacte directement Wei Dai.
Voici le contenu de leur correspondance :

Email de Satoshi Nakamoto à Wei Dai
Date : Vendredi 22 août 2008 à 16h38
Objet : Citation de votre page sur le b-money
"J’ai lu avec grand intérêt votre page sur le b-money. Je suis sur le point de publier un article qui développe vos idées pour en faire un système fonctionnel. Adam Back (hashcash.org) a remarqué les similitudes et m'a dirigé vers votre site.
J'ai besoin de connaître l'année de publication de votre page sur le b-money afin de la citer dans mon article. Voici à quoi cela ressemblera :


Titre : Electronic Cash Without a Trusted Third Party
Résumé : Une version purement pair-à-pair de la monnaie électronique permettrait d’envoyer des paiements en ligne directement d’une partie à une autre sans passer par une institution financière. Les signatures numériques font partie de la solution, mais les avantages sont perdus si un tiers de confiance est toujours nécessaire pour empêcher la double dépense. Nous proposons une solution à ce problème à l’aide d’un réseau pair-à-pair. Ce réseau horodate les transactions en les intégrant dans une chaîne continue de preuve de travail par hachage, formant un registre inaltérable sans refaire cette preuve. La chaîne la plus longue prouve non seulement la séquence des événements observés, mais aussi qu’elle provient du plus grand pool de puissance CPU. Tant que les nœuds honnêtes contrôlent la majorité de la puissance de calcul du réseau, ils peuvent générer la chaîne la plus longue et surpasser les attaquants. Le réseau nécessite une structure minimale. Les messages sont diffusés au mieux des capacités, et les nœuds peuvent entrer et sortir librement du réseau, en acceptant la chaîne de preuve de travail la plus longue comme preuve des événements survenus pendant leur absence." [1] W. Dai, "b-money," http://www.weidai.com/bmoney.txt, (2006?). Vous pouvez télécharger un brouillon préliminaire ici : http://www.upload.ae/file/6157/ecash-pdf.html. N’hésitez pas à le partager avec toute personne susceptible d’être intéressée.

Wei Dai lui répond alors :

Réponse de Wei Dai à Satoshi Nakamoto
Date : Vendredi 22 août 2008
"Bonjour Satoshi, le b-money a été annoncé sur la liste de diffusion des cypherpunks en 1998. Voici le post archivé : https://cypherpunks.venona.com/date/1998/11/msg00941.html. Il y a aussi des discussions ici : https://cypherpunks.venona.com/date/1998/12/msg00194.html. Merci de m’avoir informé de votre article. Je vais le lire et vous ferai part de mes commentaires ou questions."

On peut donc en conclure que, jusqu’à cet échange, Satoshi Nakamoto ne connaissait pas l’existence de la liste de diffusion des cypherpunks , où Wei Dai avait présenté son concept de b-money. Cela montre un aspect étonnant du parcours de Satoshi.
Ce que l'on constate, c'est que Satoshi ne mentionne pas directement Bitcoin dans ses échanges. En effet, dans le document qu'il envoie à Wei Dai, le fichier porte la mention "ecash," et non Bitcoin. Cela suggère qu'à ce stade, Satoshi n'avait pas encore officiellement nommé son projet "Bitcoin".
Pour conclure cette partie, Satoshi Nakamoto répond à Wei Dai le 10 janvier 2009. Dans son email, il écrit :

Email de Satoshi Nakamoto à Wei Dai
Date : Samedi 10 janvier 2009 à 11h17
Objet : Re: Citation de votre page sur le b-money
"Je voulais vous informer que je viens de publier la version complète de l'implémentation du papier que je vous avais envoyé il y a quelques mois, Bitcoin v0.1. Les détails, le téléchargement et les captures d'écran sont disponibles sur www.bitcoin.org.
Je pense que ce système atteint presque tous les objectifs que vous aviez définis dans votre article sur le b-money. Le système est entièrement décentralisé, sans serveur ni parties de confiance. L'infrastructure du réseau peut supporter une gamme complète de transactions avec séquestre et de contrats, mais pour l'instant, l'accent est mis sur les bases : la monnaie et les transactions.
Il y a eu une discussion sur la conception sur la liste de diffusion Cryptography. Hal Finney a donné un bon aperçu général :
| "D'une certaine manière, Bitcoin représente deux idées indépendantes : une solution aux problèmes de création d'une base de données globale et cohérente mais décentralisée ; et l'utilisation de cette solution pour un système similaire au b-money de Wei Dai (référencé dans le papier), mais basé sur des transactions/pièces plutôt que sur des comptes. La résolution du problème d'une base de données mondiale et massivement décentralisée est sans doute la partie la plus difficile, comme James l'a souligné. L'utilisation de la preuve de travail pour cet objectif est une idée nouvelle qui mérite une attention particulière."

Cette réponse de Satoshi marque un moment clé où il dévoile l'implémentation de Bitcoin v0.1 et souligne comment son système décentralisé résout des problèmes similaires à ceux que Wei Dai avait envisagés, tout en apportant une approche différente et innovante, notamment avec l'utilisation de la preuve de travail.

### Compétence en développement :

J'ai vu que certains doutaient que Nash puisse être le fameux Satoshi, sous prétexte qu'il n'était pas programmeur. Cette affirmation est incorrecte. On sait que Nash s'est intéressé à la programmation très tôt. Cependant, il est vrai qu'il n'excellait pas en développement au même niveau qu'il brillait dans d'autres disciplines. Divers témoignages indiquent que la première version du code de Bitcoin n'était pas à la hauteur de l'immense vision que représente aujourd'hui Bitcoin. Satoshi était un génie en cryptographie et en mathématiques, mais seulement un développeur compétent, avec un style de programmation très académique. C’est pourquoi il a été aidé par plusieurs contributeurs de talent, dont Hal Finney, Ray Dillinger, Martti Malmi, et un peu plus tard Gavin Andresen, pour retravailler et améliorer l'ensemble du code. Hal Finney, par exemple, fut l’un des premiers à exécuter Bitcoin, apportant des ajustements essentiels pour stabiliser le système. Ray Dillinger et Martti Malmi ont également joué un rôle clé en collaborant sur divers aspects techniques, tandis que Gavin Andresen a finalement pris la relève en devenant la figure principale du développement de Bitcoin après le départ de Satoshi. Ce travail d'équipe a permis de transformer la version initiale du code, encore rudimentaire, en la base solide et robuste qui a permis à Bitcoin de devenir ce qu'il est aujourd'hui.

L'idée de la monnaie idéale et ses liens avec Bitcoin

Nash a également joué un rôle central dans le développement de l’idée d’une monnaie idéale, un concept qui, à bien des égards, préfigure celui de Bitcoin. En 2008, Nash donnait une conférence à Fordham dans laquelle il soulignait la nécessité d’une norme monétaire internationale pour stabiliser l’économie mondiale et éviter les crises financières comme celle des subprimes. Nash estimait que la dépendance aux gouvernements et à leurs solutions à court terme ne suffisait pas et qu'il fallait plutôt une « stabilité naturelle » de la valeur monétaire — un principe qui sous-tend l'idée même de Bitcoin en tant que monnaie décentralisée, non soumise à la manipulation des banques centrales.

La méthode partagée de résolution de problèmes

John Nash et Satoshi Nakamoto partagent une méthodologie similaire lorsqu'il s'agit de résoudre des problèmes complexes. Nash, dans ses travaux en mathématiques, abordait les problèmes de manière innovante et parfois contre-intuitive. Il était célèbre pour proposer des solutions radicales à des problèmes que personne d'autre n'osait aborder. Satoshi, quant à lui, a apporté des solutions élégantes à deux problèmes majeurs liés à Bitcoin : la double dépense et la représentation dans la prise de décision majoritaire.

« Nous proposons une solution au problème des doubles dépenses en utilisant un réseau peer-to-peer. » —

Bitcoin : un système de monnaie électronique peer-to-peer
En outre, Satoshi a proposé l'utilisation de la preuve de travail pour résoudre ces problèmes, une approche qui repose sur un processus de calcul probabiliste et sans mémoire, semblable aux approches de Nash en théorie des jeux :

« La preuve de travail est une recherche de collision SHA-256 de style Hashcash. C'est un processus sans mémoire où vous effectuez des millions de hachages par seconde, avec une faible chance d'en trouver un à chaque fois. » — Satoshi Nakamoto, 15 novembre 2008

La pensée convergente sur l'inflation : John Nash et Bitcoin

John Nash, dans ses réflexions sur la « monnaie idéale », envisageait une devise exempte d’inflation. Cependant, il a vite réalisé qu'une absence totale d’inflation pourrait entraver la bonne circulation de la monnaie. Il proposa alors un modèle où l’inflation serait stable et constante, garantissant une circulation active sans pertes de valeur extrêmes. Pour Nash, un tel taux d'inflation stable serait optimal pour permettre à la monnaie de conserver sa fonction tout en évitant les fluctuations déstabilisantes.
De manière similaire, Bitcoin propose une solution avec son mécanisme de minage. Ce processus ajoute de nouvelles pièces à la circulation de manière régulière et limitée, mimant un système sans inflation excessive. Ce modèle s’inspire de l’idée que l’ajout constant d’une quantité fixe de nouvelles pièces, comme dans le cas des mineurs d’or, permet à la monnaie de circuler sans inflation incontrôlée.
Nash et Satoshi Nakamoto, le créateur de Bitcoin, partagent donc une vision comparable de l’inflation contrôlée. Nash avait proposé un taux d’inflation constant pour assurer une bonne circulation monétaire, et Nakamoto, à travers Bitcoin, a implémenté une stratégie analogue avec un ajout régulé de nouvelles unités. Leur objectif commun est de trouver un équilibre entre stabilité monétaire et circulation efficace, en évitant une inflation incontrôlée tout en permettant à la monnaie de remplir sa fonction essentielle.

Quand Bitcoin et Nash Convergent vers une Vision de Systèmes Décentralisés

Satoshi Nakamoto, dans sa conception de Bitcoin, met l'accent sur l'autonomie des nœuds du réseau, qui peuvent rejoindre et quitter le système à volonté sans affecter la continuité du réseau :

« Les messages sont diffusés dans la mesure du possible, et les nœuds peuvent quitter et rejoindre le réseau à volonté, en acceptant la plus longue chaîne de preuve de travail comme preuve de ce qui s'est passé pendant leur absence. » — Bitcoin : un système de monnaie électronique peer-to-peer.

Nash, quant à lui, dans son travail sur les agences et les coalitions, proposait un schéma d'« agents avocats robotisés », qui fonctionneraient de manière indépendante mais coopérative, analogue aux nœuds Bitcoin.

La vision commune des contrats

Satoshi Nakamoto prévoyait que Bitcoin prendrait en charge une variété de types de transactions, y compris des contrats automatisés tels que les signatures multipartites ou l'arbitrage par un tiers :

« Transactions par séquestre, contrats cautionnés, arbitrage par un tiers, signature multipartite, etc. Si Bitcoin connaît un succès considérable, ce sont des choses que nous voudrons explorer à l'avenir. » — Satoshi Nakamoto, 17 juin 2010

John Nash, dans sa réflexion sur l’application de la monnaie idéale, imaginait également des mécanismes contractuels similaires qui garantiraient la valeur et la transparence des transactions.

Ajustement de la Difficulté et Moyenne Mobile

Le Bitcoin est souvent loué pour son mécanisme d'ajustement de la difficulté, qui permet de maintenir un taux stable de production de nouveaux blocs même si la puissance de calcul augmente ou diminue. Satoshi Nakamoto a introduit un système où la difficulté du minage est ajustée de manière dynamique en fonction de la puissance de calcul disponible, basé sur une moyenne mobile :

« Pour compenser l'augmentation de la vitesse du matériel et l'intérêt variable pour l'exécution des nœuds au fil du temps, la difficulté de la preuve de travail est déterminée par une moyenne mobile ciblant un nombre moyen de blocs par heure. » — Satoshi Nakamoto, 2008.

De façon troublante, Nash avait également envisagé l’importance de l'ajustement dynamique dans les systèmes monétaires :

« Il serait plutôt approprié qu'elle soit régulièrement réajustée... »— John Nash, 2002.

Les deux concepteurs partagent donc une vision similaire d'un système économique adaptable, basé sur des principes d'auto-ajustement pour garantir la stabilité à long terme.

Citations communes sur l'idée de « collection » et de « thésaurisation »

L’idée que le Bitcoin puisse devenir un objet de collection ou une réserve de valeur est une autre similitude entre Nash et Satoshi. Satoshi Nakamoto a déclaré que les bitcoins pourraient avoir une valeur intrinsèque similaire à celle d'un objet de collection :

« Plutôt un objet de collection ou une marchandise. » — Satoshi Nakamoto, 2010.

Nash, dans ses travaux sur la monnaie idéale, a exprimé une idée comparable, soulignant qu’une monnaie pourrait avoir une attractivité pour la thésaurisation :
« Il est souhaitable qu'un standard pour une monnaie relativement "idéale" soit structuré de manière à ce que la forme de monnaie établie présente une certaine attractivité pour la "thésaurisation". » — John Nash, 2010.

Cette convergence dans la perception de la monnaie comme réserve de valeur renforce l’idée d’une influence commune dans leurs conceptions économiques.

Paranoïa

John Nash a lutté pendant des décennies contre la schizophrénie, un trouble mental marqué par la paranoïa et la méfiance. Ses délires paranoïaques le poussaient à voir des complots autour de lui, un état d'esprit qui a influencé ses interactions avec le monde extérieur. Il évitait souvent le contact direct avec ses pairs (Il communiquait beaucoup par mail avec ses pairs) et, même lorsqu’il a été reconnu pour son génie, il restait sur ses gardes.
Satoshi Nakamoto, bien que l’on ne sache presque rien de sa vie personnelle, a lui aussi démontré une forme de paranoïa. Laszlo Hanyecz, l’un des premiers contributeurs à Bitcoin, décrit Nakamoto comme "paranoïaque, autoritaire et un peu étrange".
L’épisode où WikiLeaks a envisagé d'utiliser Bitcoin en 2010 a marqué un moment de tension pour Satoshi Nakamoto, révélant une facette particulièrement émotionnelle et prudente de sa personnalité. Dans un message clair et direct, il a exhorté WikiLeaks à ne pas se tourner vers Bitcoin, affirmant que cela risquait de "détruire" le projet naissant. Ce n’était pas tant l’usage de Bitcoin qui l’inquiétait, mais plutôt l'attention médiatique et gouvernementale qu’une adoption rapide aurait pu attirer. Satoshi, conscient du caractère encore expérimental de Bitcoin, craignait que sa popularité soudaine ne provoque une réaction des régulateurs ou des autorités, mettant en danger la survie du projet. L’utilisation du terme "détruire" laisse également entrevoir une peur personnelle d’être exposé, voire arrêté, ce qui pourrait expliquer son départ définitif de la scène publique peu après cet événement.
Cette réaction révèle une prudence inhabituelle chez Satoshi, qui voulait préserver le Bitcoin d’une attention excessive à un moment où il n’était pas encore assez robuste pour affronter de grandes pressions politiques ou juridiques. Cela soulève des questions sur la nature exacte de ses craintes : visait-il à protéger sa création ou sa propre identité, restée mystérieuse ?

Conclusion : Nash, le Véritable Satoshi ?

Les similitudes entre John Nash et Satoshi Nakamoto sont impressionnantes. Leur méfiance commune envers les banques centrales, leur vision partagée de la décentralisation, et leur réflexion parallèle sur l'inflation, la cryptographie, et la thésaurisation suggèrent que Nash pourrait être le mystérieux créateur du Bitcoin. Les travaux de Nash sur la monnaie idéale, la cryptographie et les systèmes décentralisés se trouvent au cœur même des principes qui sous-tendent le Bitcoin.
Ainsi, bien que l’identité de Satoshi Nakamoto reste encore inconnue, les indices laissent entrevoir la possibilité que le génie en mathématique soit à l’origine de la révolution monétaire numérique que représente le Bitcoin.
S'il s'agit bien de John Nash, il est presque certain qu'il aurait laissé des indices pour justifier son implication dans le projet Bitcoin.
Nous avons observé plusieurs signes à travers Satoshi Nakamoto, et comme tout génie qui se respecte, il aurait probablement laissé des traces derrière lui. On s'attend naturellement à ce que « Satoshi Nakamoto » soit d'origine japonaise. Cependant, si l'on examine de plus près ce pseudonyme, une hypothèse intrigante se dévoile : en retirant les lettres « I am nash », il ne reste que « Sato » et « Koto ».
Le japonais pourrait être la clé de cette énigme, car sans une bonne connaissance de la langue, il est difficile de vérifier la pertinence des associations. « Sato » est l'un des noms de famille les plus communs au Japon, tandis que « Koto » fait référence à un instrument traditionnel japonais, reconnu comme emblématique de la culture du pays.
Cette construction pourrait-elle être un clin d’œil crypté à l’identité réelle de Satoshi Nakamoto ? Bien sûr, la preuve absolue de cette théorie serait de découvrir l'une de ses clés privées, ce qui mettrait un terme définitif au mystère entourant son identité.
Si Satoshi est Nash, il est tout à fait capable de laisser une clé privée contenant une petite quantité de Bitcoin, ce qui prouverait que Satoshi est Nash. Que la chasse commence !

MISE A JOUR :

Au moment où je terminais cet article, je viens de lire qu'un certain nombre de bitcoins de l'ère Satoshi ont été déplacés. Peut-être que HBO a effectivement retrouvé Satoshi. Vous saurez donc bientôt si cet article n'était qu'une théorie sortie de mon esprit ou une réalité. Je n'ai pas vérifié si ces bitcoins appartenaient à Satoshi, car en 2009, il y avait au moins trois personnes qui minaient du bitcoin : Satoshi, Hal Finney et ce Britannique qui avait perdu son disque dur.
https://journalducoin.com/bitcoin/mineur-bitcoin-ere-satoshi-nakamoto-deplace-36-millions-dollars-btc/

Sources :













https://web.math.princeton.edu/~kjfnj/ https://www.nobelprize.org/prizes/economic-sciences/1994/nash/biographical/ https://bitcoinmagazine.com/technical/bitcoin-adam-backs-complete-emails-satoshi-nakamoto https://www.wsj.com/public/resources/documents/finneynakamotoemails.pdf https://bitcointalk.org/index.php?topic=5486624.0 https://extropians.weidai.com/extropians.1Q02/3146.html https://now.fordham.edu/inside-fordham/nobel-economist-says-more-stable-currency-needed/ https://bitcointalk.org/index.php?action=profile;u=309056;sa=showPosts https://jongulson.medium.com/19-reasons-john-f-nash-jr-was-satoshi-nakamoto-14a291355b86 https://rextar4444.medium.com/20-years-ago-john-nash-re-defined-our-understanding-of-economics-again-and-we-still-havent-4f3b7f09fd0e#.fzkbnx7hp https://www.ofnumbers.com/2018/10/01/interview-with-ray-dillinger/ https://x.com/urbantech21 https://x.com/famous_ideal https://jongulson.medium.com/bitcoin-parallel-control-contract-adjustment-and-john-nashs-icpi-ab46b3dc545

Sort:  

Unfortunately my French is not too good, parle in petit peux…but the John Nash theory seems interesting. Wasn’t that the Nobel prize winner for the „Nash equilibrium“?
But he was not into money theory and those things, was he? But he probably was a brilliant mind that could handle cryptography.

These days they discuss again that this Len Sassaman (RIP) could have been Satoshi. In my view this riddle about the identity of Nakamoto should remain unsolved. It’s a big part of the decentralization narrative of Bitcoin. What do you think?

John Nash received the Nobel Prize in Economics in 1994 for his work on game theory, which he had presented in his thesis written in 1950. This thesis, which was only 27 pages long, contained two citations, one of which was from himself.

Recently, the question of Satoshi Nakamoto’s identity has been a major topic of discussion. Names like Len Sassaman, Adam Back, and Nick Szabo are often mentioned, but according to my research, I believe Satoshi was probably not an active member of the cypherpunk movement. For example, he was not aware of the concept of b-money proposed by Wei Dai until Adam Back introduced it to him. However, some cypherpunks did contribute to improving Bitcoin's code.

Between September and December 2008, there were numerous technical discussions to refine the code, particularly regarding the 21 million bitcoin cap and the halving mechanism every four years. Unfortunately, neither Nick Szabo, Adam Back, nor Len Sassaman actively participated in these early exchanges. In fact, Len even openly criticized Bitcoin . As for Adam Back, he only became seriously interested in Bitcoin when it started gaining popularity, around 2012-2013. He has always been honest in acknowledging that he is not Satoshi, even though his work has been significant in shaping the concepts behind Bitcoin.

The true pioneers of the project, those who contributed from the very beginning, include figures like Ray Dillinger, Hal Finney, Martti Malmi, and Gavin Andresen, who joined a little later.
For the translation, check on https://www.deepl.com/en/translator

Ok got that but what makes you think it’s Nash?

There are numerous writings on the concept of the "ideal currency" that you can find on his personal website. He made about ten updates between 2002 and 2009. As I went through these studies, I clearly saw elements describing Bitcoin. One particular passage, where he talks about gold extraction, truly expanded my perspective. In summary, he explains that in the future, gold extraction will become easier thanks to technological advancements, making mining much more accessible. In Bitcoin, there is a mechanism that adjusts mining difficulty every 14 days.

If Satoshi isn’t Nash, why didn’t he mention him in the white paper? Especially considering that he cites Wei Dai's "b-money," even though it wasn’t directly responsible for the creation of Bitcoin. The white paper also mentions W. Feller, who was a professor at Princeton when Nash was studying there, and even his teacher. In a 2004 interview, Nash stated that he was working on a currency project based on game theory and hoped to live long enough to publish it. He never published this work on game theory, but five years later, Bitcoin appeared.

from 2000 onward, he participated in many university forums to explain his vision of the ideal currency, promoting ideas very close to Bitcoin’s philosophy. He defended all the principles that Bitcoin represents today. Additionally, he gave up any potential wealth or recognition that could have come from this invention. He lived his best life, residing near Princeton and going to work until his death. He didn’t need more recognition since his Nobel Prize had already given him enough. In 2015, he received the Abel Prize, and it was on the way back from his trip to collect this honor that he had an accident between the airport and his home. He and his wife lost their lives in the accident.

Here is a video where he actually talks about Bitcoin

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