Un projet de recherche de sciences participatives peut être intéressant, tout va dépendre de notre degré d'implication demandé ainsi que des libertés dans le réglage des processus qui nous intéresse, ce qui en fait finalement tout l'intérêt.
Qu'est-ce que l'on entend par les "détails de notre collisionneur préféré" ?
J'ai bien compris (en lisant en commentaire) que tu étais resté vague par choix mais il est dur pour moi de te répondre sans précision.
Si dans le "réglage des processus" nous pouvons faire quelque chose qu'un scientifique verrait peut être comme une perte de temps ou un réglage farfelu le tout en restant dans le cadre où nous ne risquons pas de corrompre l'intégrité et la validité des algorithmes prédictifs par la mise en place de limite de protection alors oui cela peut être très enrichissant à la fois scientifiquement et personnellement (un win win).
précision: je parles bien évidemment de réglage restant dans le cadre de la physique connue, pas de particules hypothétique, hybride ou autre (boosté aux OGM ou la cryptonite hahaha).
Bref, vraiment pas évident de répondre sans plus d'info, bien que je me doute que plus d'info implique une phase d'apprentissage à l'utilisation des outils ainsi que de comment fontionne la réalisation d'un tel projet.
Peut être que commencer par une série de posts explicant/vulgarisant ces 2 points pourrait être un bon préambule à la mise en place d'un tel projet et même si après cela il n'y a pas de volontaire pour ce coup-ci cela pourra toujours à la fois nous apporter une connaissance supplémentaire ainsi que de permettre de retenter l'appel à contribution un peu plus tard, comme un bon plat que l'on doit laisser mijoter un peu pour en obtenir tout l'arôme (j'espère t'avoir donné faim avec cette dernière sentence hahaha)
Question
Pourquoi spécifiquement des protons? Parce que c'est un composite? Si nous étions en mesure de faire par ses constituants individuellement cela aurait-il un intérêt? Ou à l'inverse si nous pouvions faire au niveau d'un atome dans les mêmes conditions cela aurait-il un intérêt? Et si nous pouvions faire des collisions antiproton cela aurait-il un intérêt ou non car ce serait simplement le miroir d'une collision de proton?
Disons que la je prenais la temperature, ce qui s'est releve assez positif. Par consequent, je vais a present ecrire les choses de facon plus explicite et plus detaillee et presenter ce que j'ai en tete. Je ne voulais pas me lancer la dedans s'il y avait zero interet au depart. Sachant qu'ecrire un post me prend facilement 15 heures, je ne veux pas investir mon temps en des choses qui n'interessent personne.
Il y aura un vrai projet bien defini (on vise une publication scientifique et des resultats utiles pour la communaute de physique des hautes energies), mais chacun des participants aura la liberte d'essayer de faire les choses a sa facon en parallele, ce qui est possible une fois que l'on comprend comment les outils fonctionnent. Je serai apres disponible pour expliquer pourquoi telle ou telle tentative est pertinente ou non. Personnellement, a partir du moment ou la personne impliquee apprend quelque chose, je ne considere pas cela comme une perte de temps (peu importe ce qui est fait pratiquement).
Venons-en a ta question.
On accelere plein de choses, mais pour ce qui est dans la physique des hautes energies, il s'agit principalement de protons et d'electrons. Les electrons etant des particules elementaires, l'etat initial de la collision est bien connu ce qui permet de fixer l'energie de la collision a une valeur bien precise (et a priori interessante).
Pour les protons, c'est different. Cette particule etant composite, la reaction auront lieu au niveau de ses constituants. Cependant, on ne connait pas la fraction d'energie du proton emportee par ce constituant. Ce n'est pas bloquant en soi (il suffit de regarder ce qui se passe transversalement a la collision ou l'etat initial ne contient ni energie ni impulsion) et cela permet de sonder une vaste gamme d'energie, typiquement, entre 0 et 100% de l'energie de collisions des deux protons.
On peut se demander pourquoi privilegier des collisionneurs de protons pour repousser les frontieres en energie. La raison est simple : le rayonnement synchroton (radiations emises par une particule qui se deplace dans un champ magnetique) qui va limiter l'acceleration des electrons. Ces derniers perdent en effet de l'energie par rayonnement synchrotron bien plus rapidement que des protons. Je n'ai plus de valeurs numeriques typiques en tete, mais on parle facilement de milliards de fois plus vite.
Merci pour la réponse, je savais qu'on pouvait le faire avec des électrons et qu'on l'avait déjà fait et je ne comprenais pas du coup pourquoi on privilégiait le proton, c'est maintenant très clair.
Donc si j'ai bien compris le retour est assez positif et du coup tu vas vider ta tête pour remplir encore plus la notre hahaha.
Au plaisir de lire ton prochain article ;)
En tous cas je vais essayer de vous remplir la tete. Il reste a voir si ca va marcher et s'il y aura des volontaires ou pas... Vu l'investissement de mon cote, je prefere etre sur de mon coup ;)
A bientot !
PS: la version anglaise du projet est out... il me reste bien entendu a la traduire en francais, mais cela sera comme d'habitude pour jeudi.
Tu peux déjà compter sur moi, même si ce n'est pas toujours évident de me dégager du temps, ce ne sera peut être pas toujours équilibré mais je devrais pouvoir y accorder quelques heures par semaine.
Ok je vais aller jeter un oeil
Excellent. J'en prends bonne note et je te remercie par avance ;)