Les manifestations étudiantes sur la question du climat sonnent faux. Alors sans prendre parti dans le débat entre les tenants du réchauffement climatique et les climato-sceptiques, nous tenons ici juste à dénoncer la pseudo spontanéité, l’hypocrisie et la dangerosité liés à ces marches.
La spontanéité très relative
On nous présente ces manifestations comme des initiatives spontanées des étudiants. Qui va croire qu’à la première manifestation, les étudiants de plusieurs écoles ont réussi à se coordonner pour manifester ensemble le même jour ? qui va croire qu’aucune école, soi-disant pas au courant, n’aurait empêche les étudiants de quitter les cours ? Qui peut croire que la jeunesse d’aujourd’hui ait une telle conscience politique et écologique ? Qui va imaginer que ce sont ces étudiants qui ont contacté eux même la presse et pris contact avec les autorités ?
La vérité est que cette marche spontanée est une pure création du système politico-médiatique dans lequel nous vivons. Et cet état de fait pose de sérieuses questions quant à la politisation de l’enseignement et le degré d’embrigadement et de manipulation des jeunes.
De plus, on constate que cette mobilisation survient à point nommé pour permettre de faire passer le mouvement des gilets jaunes belges au second plan et ainsi accélérer la démobilisation de celui-ci.
L’hypocrisie
Il serait intéressant de regarder les habitudes de vie et de consommation de tous ces étudiants pour comprendre à quel point, ces derniers sont avant tout motivés par le fait de pouvoir échapper au cours pendant quelques heures.
Il est un peu facile de culpabiliser les citoyens par rapport à leur comportement alors que les premiers responsables du dérèglement climatique sont bien les multinationales qui, elles, n’ont cure de ce « cirque hebdomadaire » dans les rues de nos villes
La dangerosité
Les parents n’envoient pas leurs enfants à l’école pour que ceux-ci aillent manifester pendant les heures de cours. Et puis surtout, même si ces actions « spontanées » sont encadrées, qu’en est-il après la manifestation pour ces centaines d’ado qui se retrouvent dans le centre-ville, livrés à eux-mêmes sans plus aucun encadrement professoral ?
Pour conclure, s’il est bien que les jeunes s’engagent pour de grandes causes, nous estimons que cela doit venir d’eux-mêmes. Le corps enseignant n’a pas à leur dire quelles causes ils doivent choisir et certainement pas dans le cadre de leur mission d’enseignement.
Nous pensons qu’il y a d’autres priorités pour le corps enseignant que d’aller passer son temps à manifester avec leurs élèves. Ces priorités sont, entre autres, la sécurité au sein des écoles, l’apprentissage de certaines valeurs, leur donner une certaine éducation…et tant qu’à faire leur apprendre à écrire correctement. Ce qui n’est pas un luxe quand on lit certains écrits sur les réseaux sociaux.
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