Je finis par m’abandonner au douces sensations de froid et de chaleur qui me bercent d’une part et d’autre. Prenant part à cette unité incommensurable, la réalisation de l’être « sauvage » qui a sommeillé dans ces dimensions astrales assez longtemps pour en connaitre toute la simplicité et la passion non-polluée par ces faux accomplissements au sommet de la pyramide Maslovienne, sous les spots, clamés en Stars, détrônant ces astres massifs, sources de toute vie, à nous désidentifier encore et encore dans le double sens dont notre inconscient raffole, nous laissant mener par le bout du nez vers une mégastructure encore plus machiavélique que la raison ne peut même rêver dans ses nuits les plus cauchemardesques, où le réveil est la seule issue.
La gloire dont on nous fait part dans cette chimère ne saurait égaler le doux parfum encensé que ce genévrier dégage, les gouts simples refont surface au milieu de ces décombres accumulées au fil des années dans ce champ de bataille où les victimes s’empilent dans une effigie phallique de l’égo en dérision du simple et vrai art de vivre. Ainsi sera le temps de reconnaitre à César sa domination sur les peuples esclavagés, et à Rome sa chute dans sa plus grand épanouissement pour que ses colisées servent de leçon à ceux dont les envies ont été recentrées vers un modèle récurrent, légèrement travesti en pelouse verdoyante et sueurs prisées par les foules en chaleur, les souffles coupés en attente d’une « prouesse », le suspens en ébullition dans ces veines chargées de souffrances canalisées en HD, prônées comme si celles-ci pouvaient effacer la faim dans ce monde en perdition, les yeux rivés à l’unisson vers un simple ballon, le symbole incompris du souffle de l’enfant qui est tu au fond de nous-mêmes à coups de bâton et de carotte perchée devant nos yeux écarquillées et pourtant inaccessible à notre faim qui ne cesse de tout justifier pour sa survie au milieu de cette puanteur putride qui a mûri au fond de nous, repoussant les limites du supportable au plus offrant pour un plaisir ludique, aussi passager et aussitôt démodé pour de nouvelles tendances encore plus destroy que celles d’antan, car le renouveau éveille l’espoir que les promesses passées ont déchu, leurrant encore une fois cet élan vers sa damnation, errant d’allée en boulevard titubant jusqu’au gazouillement des oiseaux, dans la confusion en recherche des bas-fonds que cet enfer garde en réserve dans ces caves embrasées, ensuées des milliards de mégots dans de profondes tirées en rage carnassière devant le festin charnel que des cuisses entrouvertes pourraient envisager, à l’instinct de reproduction que ces « Hchoumas » ont mis en exil, prétendant au modèle Priština que seules les statues arrivent à représenter, dans cette tâche Herculéenne, échelonnée de duels épiques dans l’ascension de l’olympe, couronne de l’égérie occultant la sinistre réalité, jonchée de farces et attrape-couillons d'une mascarade éternelle à berner les esprits formattés par ce labyrinthe à rats, de cobayes à échelle planétaire, de retour à l’ère des primates dans une cage impalpable et d’enceintes pour perpétuer sa progéniture promise en offrande pour le plaisir de la chair en profusion engraissée d’hormones, de glandes calcifiées par tous les amas de Fluor qui gisent dans le circuit neuronal du néo-Sapiens, plaisirs domptés aux infusions de dopamine et au rushs adrénalinergiques, pour des sensations encore plus extrêmes, acides sous leurs goûts sucralosés, addictifs au premier shot pour des veines de plus en plus desséchées, en délirium tremens dans la soif d’une autre goutte du nectar de l’oubli.
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