1. Toute « blockchain » est d’abord un programme informatique qui a été créé pour exercer une fonction. Nous avons parlé dans le cours de 4 blockchains publiques, « bitcoin », « ethereum » et « steem » / « hive » mais d’autres ont été mentionnées (e.g. « cardano », « tezos », « nano », « algorand », etc.). Choisissez une blockchain publique à l’exception des quatre premières et expliquez le problème qu’elle essaie de résoudre.
La blockchain Polkadot, créée en 2017 a pour objectif l’interopérabilité entre différentes blockchains déjà existantes.
Le réseau est constitué d’une chaine principale (la relay chain), et de chaines parallèles (parachains). Dans ces parachains, on trouve des ponts (bridges), qui permettent de se connecter aux autres blockchains (Bitcoin, Ethereum…). Par conséquent, il est possible pour deux blockchains indépendantes de communiquer entre elles et d’effectuer des transactions de l’une à l’autre sans tiers de confiance. Polkadot peut transférer des données au travers de blockchains publiques ainsi que privées (le site de Polkadot donne comme exemple une chaine privée des dossiers scolaires d’une école qui enverrait une preuve de diplôme à un smart contract d’une chaine publique). Les interactions dans les parachains sont effectuées en parallèles, permettant une plus grande scalabilité des systèmes.
On peut aussi noter que la gouvernance du réseau blockchain Polkadot permet de faire évoluer le réseau sans hard fork, par un système de vote.
Le principal problème que Polkadot essaie de résoudre est donc l’interopérabilité des différentes blockchains déjà existantes.
2. En vous basant sur le modèle architectural à cinq couches des systèmes blockchain, expliquez les différents sens que peut avoir le qualificatif « publique » pour une blockchain
Une blockchain peut être entièrement publique, comme celle de Bitcoin, où n’importe qui peut lire le registre et effectuer des transactions. N’importe qui peut écrire sur la chaine et la consulter. Elle n’appartient à personne, et les participants sont anonymes. Il existe aussi des blockchains dites de consortium, où seuls des participants approuvés et connus peuvent écrire. La chaine peut être lue par tous, ou bien par des participants approuvés seulement. Une telle blockchains appartient à un consortium (un ensemble) d’entités ou d’entreprises. Enfin, il existe des blockchains privées, où seulement des utilisateurs approuvés peuvent consulter et écrire sur la chaine. Cette chaine appartient à une entité unique, et les participants sont connus.
Le qualificatif « public » peut ainsi désigner plusieurs choses :
-Qui a la permission de consulter le registre (le registre est-il public ?), autrement dit qui a accès à la couche de données ?
-Qui a la possibilité de participer à son écriture, autrement dit qui a accès à la couche de consensus ?
-A qui appartient la chaine (est-elle publique, comme pour le Bitcoin, ou bien appartient-elle à une ou plusieurs entreprises ?)
Raw transaction data :
Très bonnes réponses, bravo!