Le Crédit Agricole test Ripple
Alors que l'union européenne y compris la France peine à trouver un angle d'attaque concernant les cryptomonnaies et la législation qui est censée l'entouré, les banques n'attendent pas. Les pseudos experts vous diront que le Bitcoin et autres cryptomonnaies sont des bulles, et des objets spéculatifs dangereux. En revanche personnes ne nient l'intérêt de la technique blockchain qui se trouve en amont. C'est pourquoi le Crédit Agricole se lance dans une période d'essai pour les échanges bancaires transfrontaliers au côté de Ripple.
Quelle est la différence entre le ripple et le Bitcoin ?
Simplement que le ripple a été créé et est détenue par une entreprise privée qui met à disposition un protocole d'échange monétaire (xCurrent) basé sur la blockchain. En plus de proposer ce protocole, Ripple possède sa propre cryptomonnaie dont l'entreprise détient une bonne partie des actifs. Ce qui signifie que quand le prix du ripple augmente, les propriétaires de cette entreprise s'enrichissent. Bien sur aucun des pseudos experts ne cassera du sucre sur le dos de Ripple qui sert l'intérêt des banques en facilitant les transactions.
À l'inverse, Bitcoin est une organisation communautaire autour de laquelle gravite des codeurs, des passionnés, ou de simple particuliers. Bitcoin n'appartient à personne mais les bitcoins vous appartiennent a contrario de l'argent sur vos comptes bancaires. Il suffit de voir la crise Chypriote pour comprendre que l'argent que vous stockez sur un compte ne vous appartient pas complètement. Encore une fois aucun expert ne vous expliquera cet abus de confiance car c'est le cœur du fonctionnement des banques de particuliers. La division fractionnaire permet aux banques de stocker une partie des avoirs de leurs clients et d'user du reste pour générer du chiffre d'affaires.
L'usurpation
Le secteur privé de la blockchain au service du secteur privé des banques. Encore une fois l'intérêt du particulier est bafoué. Ce qui devait être une forme d'émancipation financière après la crise de 2008 devient pour les vautours du libéralisme économique une nouvelle forme de business qui profitera à ceux qui détiennent les clés du secteur économique privatisé depuis bien longtemps. Je ne serais pas surpris si le Crédit Agricole propose un nouveau produit qu'il fera payer à ses clients pour faire des échanges monétaires transfrontaliers. Ironie de l'histoire c'est que cela peut être quasiment gratuit en utilisant une cryptomonnaie telle que Bitcoin ou Ethereum.
À noter encore une fois une belle hypocrisie des médias sous couverte de désinformation autour des cryptomonnaies "libre". En ce qui concerne le reste de l'information économique mondial la situation est plus que pré-occupante mais là-dessus par un mot. Sans doute parce que la stabilité du système dépend essentiellement de la confiance que les acteurs vouent à celui-ci.
Henry Ford disait « Il est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin. »
Jusqu'où iront-ils ?
Des personnes très avisées telles que M. Attali nous ont déjà prévenu qu'il n'y a pas de fin heureuse possible. Il se pourrait que d'ici quelque temps le monde plonge dans une crise bien plus féroce que celle de 2008 car aujourd'hui plus aucun état où devrais-je dire contribuable n'est en mesure de renflouer cette dette abyssale dans laquelle nous sommes plongés.
Mais tant que le système fonctionne chacun cherche à grignoter sa part du gâteau au détriment de tous les autres tout en repoussant un peu plus les problèmes auxquels un jour il faudra bien faire face. De plus c'est toujours le petit qui paye.L'idée c'est que faire des cadeaux fiscaux au riches va redonner de la croissance. Cette même croissance qui pousse a toujours plus d'exploitation de minerais de pétrole et de mains d’œuvre. Aujourd'hui le travail est un coup et non une valeurs ajoutée. Voilà ou nous en sommes.
Qui paiera ? Surement nous tant qu'ils pourront nous ponctionner. Le jours ou nous seront a sec, les état feront défauts. La dette sera effacée et on recommencera. Qui seront les gagnants qui seront les perdants ? Avec 82% de la richesse crée en 2017 détenu par 1% de la population je vous laisse tirer vos propres conclusion.
Voir les cinq chiffres chocs d'Oxfam : https://www.oxfam.org/…/cinq-chiffres-chocs-sur-les-inegali…
Le partage des richesses est mort le jours ou certaines personnes ont décidé de tout privatiser y compris ce qui ne leurs appartenaient pas.
À bon entendeur
Tu devrais utiliser "fr" comme tag en premier la prochaine fois, tu aurais l'attention de la communauté française plus facilement ! juste un conseil pour commencer si tu fais des articles en français ^^
Merci du conseil. J'ai effectivement vu que la communauté Francophone utilisait ce tag. J'y penserais la prochaine fois.
Hâte de voir ta progression sur Blender, bonne continuation.